Charge cognitive : « Trop d’infos tuent l’info » … et la performance avec !
- philippecarreau
- 29 août
- 2 min de lecture

Trop d’informations, pas assez de clarté
La charge cognitive, c’est l’énergie intellectuelle nécessaire pour traiter l’information, prendre des décisions et piloter les équipes.
Notre cerveau n’est pas conçu pour gérer la masse d’informations à laquelle nous sommes confrontés. La règle des 7 ± 2 informations simultanées (Miller, 1956 ; Cowan, 2010) est largement dépassée par l’avalanche numérique :
· Un cadre reçoit en moyenne 121 mails par jour (Radicati, 2023).
· Les interruptions coûtent 2h30 de concentration quotidienne (Gloria Mark, 2015).
· 70 % des managers estiment que leurs journées sont fragmentées au point de ne plus pouvoir prioriser (McKinsey, 2022).
Selon Sweller (1988, Cognitive Load Theory), une surcharge cognitive peut réduire la performance et accroître le stress au travail. L’IA peut soulager certaines tâches, mais elle ne diminue pas automatiquement cette densité cognitive. Au contraire! Libérer du temps sans repenser l’organisation et la présence humaine peut augmenter la fatigue mentale (Rosa, 2010, Accélération sociale).
Les conséquences directes
La surcharge cognitive n’est pas seulement inconfortable, elle coûte cher :
· +35 % d’erreurs de jugement et de décision (INRS, 2021).
· –20 % de productivité moyenne (INRS, 2021).
· Une baisse de créativité et une augmentation du stress perçus par 64 % des salariés (Cegos, 2022).
Comment agir concrètement ?
Limiter la surcharge cognitive demande des leviers organisationnels et humains :
1. Réduire le bruit numérique : rationaliser les canaux de communication et les réunions.
2. Former à la gestion de l’attention : apprendre à hiérarchiser, déconnecter, alterner effort et repos.
3. Développer l’intelligence émotionnelle : réguler ses émotions permet de mieux filtrer et prioriser les infos.
4. Créer des espaces de respiration cognitive : lieux ou temps où l’on mobilise d’autres ressources que le rationnel.
L’apport de l’expérience artistique
Les neurosciences montrent que la créativité et l’art mobilisent des circuits différents de ceux utilisés dans l’analyse rationnelle. En stimulant ces circuits, on libère de la bande passante cognitive.
Nos ateliers s’inscrivent dans cette logique :
· Ils permettent de déposer mentalement ce qui encombre.
· Ils renforcent la capacité à se concentrer sur l’essentiel.
· Ils redonnent un souffle collectif en reconnectant les individus à leur intuition et à leur sens.
Pourquoi c’est stratégique ?
Dans un contexte de surcharge informationnelle permanente, la capacité d’attention devient un avantage concurrentiel. Une équipe qui sait préserver sa clarté et son énergie produit mieux, décide plus vite et innove davantage.
👉 Dès la rentrée, explorez avec nous comment libérer vos équipes de la surcharge cognitive.







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