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L’effet domino du surmenage et ses impacts financiers.

  • philippecarreau
  • 29 août
  • 2 min de lecture


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Un coût invisible mais colossal

Selon l’Institut Sapiens (2022), le mal-être au travail coûte plus de 13 000 € par salarié et par an. Cette facture inclut l’absentéisme, la baisse de productivité, les arrêts longs, mais aussi le turnover et les erreurs de management. À l’échelle d’une entreprise de 200 salariés, cela représente plus de 2,6 millions d’euros par an.

La rentrée, un moment critique

Le retour de vacances, censé redonner de l’élan, devient parfois un moment de désorganisation. Les projets s’accumulent, la pression monte vite, et les collaborateurs se retrouvent en surcharge. Sans régulation, cette phase critique débouche sur :

·         Démotivation et désengagement : 1 salarié sur 2 se dit « peu ou pas engagé » (Gallup, 2023).

·         Conflits latents : un désaccord non traité coûte en moyenne 25 % de temps de travail perdu dans les équipes (CPP Global Study, 2008).

·         Absentéisme : en France, il progresse de 37 % depuis 2019 (Ayming, 2023).

Prévenir plutôt que subir

La gestion des tensions ne peut pas se limiter à des dispositifs correctifs (coaching individuel, cellule d’écoute). Pour être efficace, la prévention doit se déployer à trois niveaux :

1.      Primaire : détecter et traiter les signaux faibles avant qu’ils ne se cristallisent.

2.      Secondaire : offrir des espaces d’expression aux équipes pour réguler les tensions.

3.      Tertiaire : accompagner le retour et la réintégration après un arrêt long.

Transformer les tensions en ressources

Les tensions sont inévitables. Mais bien gérées, elles deviennent des ressources d’innovation : elles révèlent des attentes, des besoins, des dysfonctionnements organisationnels. Le collectif peut alors transformer ce qui pesait en opportunité d’amélioration.

L’apport des ateliers collectifs

Les approches créatives et non-verbales comme celles de Tatsucolor permettent :

·         De libérer la parole en contournant les freins du langage.

·         De faire émerger les non-dits, souvent à l’origine des blocages.

·         D'identifier sous une forme tangible à ce qui était diffus et pesant.

·         De renforcer la cohésion en faisant vivre une expérience commune.

Pourquoi agir dès septembre ?

La rentrée est une période stratégique : les habitudes se reforment, les priorités se fixent, les équipes redéfinissent leurs dynamiques. Offrir un espace de régulation émotionnelle dès septembre, c’est éviter que les tensions accumulées ne dégénèrent en coûts lourds à l’automne. A l'inverse, la bonne prise en compte de ces situations prouvent aux collaborateurs l'importance accordée à la 1ère ressource des organisations se qui accroit la performance globale.

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