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Le Coût du Mal-être en Entreprise : Une Bombe à Retardement pour la Performance

  • philippecarreau
  • 8 avr.
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 11 avr.

14 840€ par an et par salarié. C'est ce que coûte en moyenne le mal-être au travail en France selon l’IBET© (Indice de Bien-Être au Travail) du Cabinet Mozart Consulting.. Et ce chiffre est en hausse de 12% par rapport à 2023 !

 Entre absentéisme, turnover, désengagement et perte de productivité, les entreprises sous-estiment souvent l'impact financier d'un climat de travail dégradé. Pourtant, prévenir et accompagner le bien-être au travail est un levier de performance durable.

Un phénomène en hausse

Le mal-être au travail se manifeste sous différentes formes : stress chronique, perte de motivation, dépression, conflits internes... Et les chiffres sont alarmants :

·         44 % des salariés se disent en détresse psychologique (Malakoff Humanis, 2023).

·         60 % des salariés en souffrance psychologique ne l’expriment pas (Empreinte Humaine, 2022), rendant le repérage d'autant plus complexe.

·         L’absentéisme pour raisons psychologiques a augmenté de 25 % en cinq ans (Deloitte, 2023).

Ces chiffres illustrent une réalité trop souvent ignorée par les employeurs : un salarié présent physiquement ne signifie pas forcément un salarié engagé.

Les conséquences financières du mal-être

Le mal-être en entreprise a des répercussions majeures sur la performance économique :

1.      L’absentéisme :

Un salarié en mauvaise santé psychologique s’absente en moyenne 2,3 fois plus qu’un salarié épanoui (INRS, 2022).

2.      Le turnover :

Un environnement stressant entraîne une fuite des talents. Remplacer un salarié coûte entre 6 et 9 mois de salaire brut (Harvard Business Review, 2023).

3.      Le désengagement :

85 % des salariés ne se sentent pas engagés au travail, et cela coûte plusieurs milliards d’euros en perte de productivité chaque année (Gallup, 2022).

4.      Les accidents du travail :

Le stress et la surcharge mentale augmentent les erreurs et les accidents, générant des coûts d’indemnisation et une baisse d’efficacité.

Agir : un investissement rentable

Les entreprises qui placent le bien-être au cœur de leur stratégie en récoltent les bénéfices. Selon une analyse de l’observatoire IBET sur les données de la Dares 64% des coûts de ce désengagement soit 9500€/an/salarié pourraient être évitées par des actions préventives de Santé et de Qualité de Vie en Conditions de Travail (SQVCT).

 Les actions efficaces incluent :

·         La prévention primaire :

Créer un cadre de travail sécurisant, réduire la charge mentale, favoriser la reconnaissance et l’autonomie. Un aspect clé est le suivi des signaux faibles pour détecter en amont les risques psychosociaux et intervenir avant que la situation ne se dégrade.

·         L’accompagnement :

Mettre en place des dispositifs de soutien (espaces d’expression, accompagnement personnalisé, ateliers collaboratifs) qui permettent aux salariés d’évacuer leur stress et d’exprimer leurs difficultés de manière encadrée.

·         Les approches innovantes :

Expérimenter des méthodes de gestion du stress et de renforcement du lien social pour prévenir les risques psychosociaux.

Repenser le bien-être au travail

Investir dans la qualité de vie au travail, ce n’est pas un luxe, mais une stratégie de pérennité. Les entreprises qui prennent en charge ces problématiques voient une réduction de l’absentéisme de 25 % et une hausse de la productivité de 12 % en moyenne (Great Place to Work, 2023).

Et si nous en parlions ? Trouver des solutions durables passe par une meilleure compréhension des mécanismes du mal-être et la mise en place d’actions concrètes. Il existe des approches innovantes et engageantes pour transformer ces enjeux en opportunités de développement.

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